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Économie

Allemagne. Les consommateurs sont moins pessimistes pour 2025

Le moral des consommateurs en Allemagne devrait remonter à l’entame de la nouvelle année. Il devrait cependant rester à un niveau très bas alors que le pays reste enlisé dans la stagnation, selon le baromètre GfK publié jeudi.

La situation reste tendue dans l’industrie avec des appels à la grève chez le constructeur automobile Volkswagen, lancés par le syndicat IG Metall (archives).KEYSTONE/AP/Martin Meissner

ATS
AWP
AFP

ATS, AWP et AFP

Aujourd’hui à 08:46, mis à jour à 12:03

Temps de lecture : 2 min

L’institut prévoit un indice à -21,2 points en janvier, en hausse de 1,8 point par rapport au mois de décembre, qui avait marqué une rechute, selon un communiqué. C’est mieux que la prévision du consensus sondé par Factset qui tablait sur un léger rebond à -22,5 points.

Le climat de consommation «reste à un niveau très bas» et il a tendance à «stagner» depuis le milieu de l’année 2024, explique Rolf Bürkl, expert au GfK. L’amélioration sur un mois de l’indicateur est due à une hausse des attentes de revenus et de la propension à acheter, combinée à une baisse de la propension à épargner chez les consommateurs.

Le pessimisme qui domine s’explique par «des prix élevés des produits alimentaires et de l’énergie» après la récente vague d’inflation, ainsi que par des inquiétudes croissantes sur la sécurité de l’emploi, selon M. Bürkl. Quant aux attentes économiques, elles se stabilisent après quatre mois de baisse.

Une reprise économique durable reste toutefois incertaine: après une année 2024 qui devrait voir le Produit intérieur brut e l’Allemagne reculer, comme en 2023, l’agrégat devrait rebondir timidement de 0,2% en 2025, selon les dernières prévisions de la Banque fédérale d’Allemagne. De nouvelles élections législatives anticipées vont avoir lieu eb février en Allemagne, mais la formation d’un nouveau gouvernement prendra du temps, retardant des impulsions à donner pour améliorer l’économie.

Dans l’immédiat, la vague d’annonces de délocalisations et de licenciements dans l’industrie se poursuit chez Thyssenkrupp, après Bosch, Ford, Schaeffler, BASF, Evonik… Les regards se tournent jeudi vers le géant de l’automobile Volkswagen en crise, qui mène ces jours-ci d’âpres négociations avec le syndicat IG Metall en vue de réduire les coûts salariaux et fermer des usines dans le pays.