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Société

Mythe. «Personne ne souffre d’être HPI»

Dans son livre HPI, l’intelligence n’est pas une maladie, une neuropsychologue déconstruit les mythes.

Loin des clichés, en moyenne les enfants HPI surperforment à l’école, entre autres. Ici, Alondra Bagatella, jeune prodige mexicaine des échecs, au QI évalué à 139.Keystone

Emeric Enaud

Emeric Enaud

19 décembre 2024 à 14:32

Temps de lecture : 4 min

Les surdoués seraient en souffrance: trop sensibles, inadaptés, incompris. Bref: trop intelligents pour être heureux! Pour éviter d’expliquer encore et encore à ses patients que leurs problèmes n’ont rien à voir avec leur QI, la neuropsychologue niçoise Mélanie Dolidon dynamite ces idées reçues, sans complaisance, dans son premier livre. HPI, l’intelligence n’est pas une maladie vulgarise la recherche scientifique et offre l’espoir d’un meilleur diagnostic à ceux qui pensent souffrir de leur intelligence. Elle nous fait le topo, en trois points.


  • Mélanie Dolidon, HPI, l’intelligence n’est pas une maladie, Ed Tom Pousse, 208 pp