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Haute culture

Sara Oswald, pour Leysin et les autres

La violoncelliste Sara Oswald a quitté Lausanne pour vivre et travailler dans les Alpes vaudoises. Son chalet accueille ses amis, mais aussi des artistes qui viennent y créer en s’imprégnant des sommets

Sara Oswald, violoncelliste Photo Lib/Charly Rappo, Leysin, 22.06.2022Charly Rappo/St-Paul Médias SA

 Tamara Bongard

Tamara Bongard

22 juillet 2022 à 15:55

Haute culture (3/7) » Pendant tout l’été, La Liberté prend de la hauteur pour arpenter les lieux d’art et d’altitude.

Un temps différent. Comme si l’altitude détendait les trotteuses des horloges, qui ne galopaient plus mais adoptaient le rythme du pas. Comme si la frénésie de la vie en plaine s’écrasait devant la majesté des montagnes. Depuis qu’elle a quitté Lausanne pour Leysin, Sara Oswald fait battre son quotidien à un autre tempo. En gagnant les sommets, elle a pris de la hauteur, mais a aussi donné un bol d’air à beaucoup d’autres artistes qui en ont eu particulièrement besoin pendant ces deux dernières années où la culture a manqué de s’étouffer.

La violoncelliste s’est installée dans ce nouveau chalet en bois juste avant que les annulations de concerts et les fermetures de salles ne deviennent virales. De lieu de vie, il est devenu refuge pour elle, puis pour plusieurs créateurs en mal d’émulation et de partage. «Avec le Covid-19, nous avons tous eu le goût d’autre chose», dit la Fribourgeoise d’origine. Son goût d’autre chose culmine à 1300 mètres d’altitude, dans un repaire offrant une nouvelle perspective sur les choses. «C’est calme ici, et il y a la vue», dit-elle en montrant le somptueux paysage encadré par sa baie vitrée. Dans ce décor alpin, elle a trouvé un précieux silence permettant à sa musique de trouver sa voie.

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