Logo

Football

Léo Seydoux est coincé à Westerloo

Mis de côté par Westerlo, le Veveysan n’a trouvé aucune option durant le mercato. Il attend janvier


Jonas Ruffieux

Jonas Ruffieux

29 septembre 2023 à 22:30

Carrière » «Je garde le moral, mais ma situation n’est vraiment pas idéale…» Léo Seydoux n’est pas homme à baisser les bras. Durant toute sa carrière, il a dû lutter pour sa place dans l’alignement. En Suisse, sous le maillot d’YB puis de Neuchâtel Xamax en Super League, en Belgique ensuite, en deuxième division à Westerlo puis au Beershot la saison dernière. Là où – prêté par un Westerlo promu dans l’élite et qui ne comptait plus sur lui – le Veveysan de 25 ans sort d’une saison pleine. A Anvers, le latéral droit a disputé les 34 matches de la saison, dont 31 en tant que titulaire. «Malheureusement, ça n’a pas suffi pour que le club lève l’option de rachat.» De retour à Westerlo, l’ancien junior de Remaufens se retrouve dans l’impasse.

Qu’allez-vous faire cet automne?

Léo Seydoux: Je ne vais pas disputer le moindre match, pas même avec l’équipe des M21. Actuellement, je m’entraîne avec un coach que le club a mis à ma disposition, afin de pouvoir garder la forme. Mais en raison du gros effectif de Westerlo, il n’a pas été question que je puisse me joindre à l’équipe pour les entraînements.

En Belgique, le mercato s’est clos le 6 septembre. L’été n’a-t-il pas suffi à trouver une solution?

«Il faut un peu de chance, dans un mercato»
Léo Seydoux

Avec mon agent et avec le soutien du club, nous avons travaillé dur pour dénicher quelque chose. Nous avons eu des pistes dans plusieurs pays, en Ligue 2 en France, en première division polonaise et turque et en deuxième division belge, notamment. J’étais prêt à aller n’importe où. Nous avons aussi sondé les clubs de Super League et quelques équipes au Danemark, en Suède et en Norvège. Franchement, nous avons ratissé large.

Comment expliquer, alors, qu’aucune piste n’ait fonctionné?

Il faut un peu de chance, dans un mercato. Trouver une équipe qui ait besoin d’un latéral droit, qui propose un projet intéressant, qui ne soit pas limité par des quotas de joueurs étrangers et qui n’ait pas déjà terminé de bâtir son effectif. Bref, il faut se retrouver au bon endroit, au bon moment. Ce qui n’a pas été mon cas. Je suis déçu et en colère, mais c’est dans ce genre de moment qu’il faut rester fort mentalement.

Après votre belle saison au Beershot, aucune ouverture ne s’est dégagée à Westerlo?

Pas vraiment. De retour d’Anvers, j’ai effectué la préparation avec Westerlo, à partir du 20 juin. Ensuite, j’ai été mis de côté. Je ne suis que le No 3 à mon poste et cet été, le club a acquis un latéral droit pour 3,5 millions (l’Américain Bryan Reynolds, en provenance de l’AS Rome, ndlr). Autant dire que je n’avais aucune chance.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus