Solutions à trouver pour les examens

Coronavirus » Actuellement en première année de master en ostéopathie à la Haute Ecole de santé de Fribourg, une étudiante ne cache pas son inquiétude: «Nous ratons des cours, et nous ne savons pas à quel moment nous pourrons les rattraper. Du coup, nous ne savons pas si nous pourrons être prêts pour les examens, ni même si ceux-ci auront lieu.» A cause de la pandémie de coronavirus, toutes les écoles, du primaire au tertiaire, sont fermées, l’enseignement se poursuivant dans la mesure du possible à distance.

Alors aujourd’hui, élèves et étudiants se posent tous la même question: les examens de fin d’année pourront-ils avoir lieu? Et si oui, de quelle manière? D’autant que chaque niveau, chaque branche a ses spécificités. L’étudiante en ostéopathie souligne: «Pour le moment, je me consacre surtout à mon travail de master, qui est avant tout un travail théorique. Mais la majorité de nos cours sont pratiques. Et, malheureusement, nous n’avons plus accès aux salles pour pouvoir nous entraîner. Alors je me rends chez une amie qui a une table de pratique chez elle, et nous nous entraînons l’une sur l’autre.»

Stages maintenus

Pour le moment, il est encore trop tôt pour savoir comment se dérouleront les examens, indique Jacques Genoud, directeur général de l’antenne fribourgeoise de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) qui englobe quatre établissements dans le canton (Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture, Haute Ecole de santé, Haute Ecole de travail social et Haute Ecole de gestion). «Des précisions seront communiquées aux étudiants ainsi qu’au personnel d’enseignement et de recherche dès que possible», relève-t-il.

Le directeur poursuit: «Les cours pratiques sont actuellement suspendus. Par contre, les stages des étudiants de la Haute Ecole de travail social et des étudiants en soins infirmiers de la Haute Ecole de santé se poursuivent sous réserve des dispositions propres aux institutions. Les étudiants de la Haute Ecole de santé sont sollicités pour du renfort soit dans les services de soins, soit pour la permanence téléphonique cantonale.» Du côté de la Direction de l’instruction publique, de la culture et du sport, il est également prématuré de se prononcer. «Nous sommes dans une situation extraordinaire et, pour l’instant, les premières mesures prises sont essentiellement de nature organisationnelles», explique Marianne Meyer Genilloud, porte-parole. De nouvelles informations seront communiquées vendredi aux médias.