Le directeur de l’Economie réagit aux refus du parc éolien de La Sonnaz
Olivier Curty revient sur le projet éolien de la Sonnaz après le vote des citoyens de Misery-Courtion et Courtepin.
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Stéphane Sanchez
14 mars 2023 à 02:01
Eoliens » Quelque 77,5% des 689 citoyens de Misery-Courtion et 69,9% des 1652 citoyens de Courtepin qui se sont prononcés dimanche ne veulent pas d’une étude de projet d’implantation d’un parc éolien sur le site Les Collines de La Sonnaz. Après les votes négatifs de Vuisternens-devant-Romont et de La Sonnaz, après les démarches juridiques et administratives menées par plus de la moitié des communes concernées par un périmètre éolien, le canton entend-il réagir? Question posée au conseiller d’Etat Olivier Curty, directeur de l’Economie, de l’emploi et de la formation professionnelle, qui chapeaute aussi le Service de l’énergie.
Quelle est votre réaction au vote de Courtepin et Misery-Courtion?
Olivier Curty: Ce résultat n’est pas une surprise, et il fait émerger une contradiction assez classique. En effet, la population fribourgeoise soutient très majoritairement la transition énergétique et l’éolien dans notre canton. Mais le résultat du vote dans ces communes confirme que ce soutien dépend souvent de la proximité géographique que l’on a avec les éventuels projets en question.
L’Etat a-t-il suffisamment soutenu le projet des Collines de La Sonnaz dans le cadre de cette votation?
Il n’existe tout simplement aucun projet concret autour duquel débattre à ce jour. Deux séances d’information ont eu lieu récemment en présence des autorités fédérales et cantonales. Je rappelle qu’une inscription dans le Plan directeur cantonal signifie seulement qu’on peut étudier si le périmètre est propice ou non à l’énergie éolienne.
En l’espèce, l’élément bloquant est le fait que les communes concernées refusent de vérifier si les sites retenus dans le Plan directeur cantonal pour leur potentiel éolien sont effectivement propices ou non à une production d’énergie éolienne. Les communes de Misery-Courtion et de Courtepin nous ont ainsi communiqué il y a quelques mois déjà qu’elles ne souhaitent pas de mesures de la vitesse du vent, ni d’étude d’impact, pour confirmer ou infirmer le potentiel éolien de la région. Si les résultats avaient été infirmés, ces sites auraient tout simplement été retirés de la planification.
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