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Canton

L’antispécisme dans le débat politique

Une élue demande des mesures pour une société sans exploitation animale. Le Conseil d’Etat répond

Vache à cornes dans l'Emmental. Vache avec des cornes Photo Lib/Alain Wicht, Langnau, le 28.10.2017 Lib. 28.11.2017, p.11; 19.09.2018, p.1Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

 Nicolas Maradan

Nicolas Maradan

15 septembre 2021 à 18:40

Temps de lecture : 1 min

Canton » La question du spécisme s’invite sur la table du Conseil d’Etat fribourgeois par le biais d’une question posée par la socialiste Erika Schnyder. Dans cet instrument parlementaire déposé à la fin du printemps, la députée écrit: «Le spécisme est le terme généralement utilisé pour désigner toute discrimination à l’égard des animaux n’appartenant pas à l’espèce humaine, considérés comme êtres inférieurs pouvant être exploités, commercialisés et tués pour notre consommation et nos intérêts. Cette vision a favorisé le développement d’une société anthropocentrée (plaçant l’humain au centre, ndlr), où des milliards d’animaux sont maltraités et massacrés chaque année dans le monde.»

La Villaroise demande donc à l’Exécutif cantonal comment faire de la question du spécisme un axe prioritaire de sa politique publique et quelles sont ses solutions pour évoluer vers une société cohabitant plus justement avec les animaux. Des textes similaires ont d’ailleurs été déposés récemment dans d’autres cantons romands.

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