«Il faut une vraie loi sur l’innovation»
Selon René Jenny, l’économie fribourgeoise est en nette reprise mais il faut parfaire les conditions-cadres
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François Mauron
6 septembre 2021 à 22:28
Economie » A cause du Covid-19, cela faisait deux ans que la Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg (CCIF) n’avait plus organisé un de ces grands raouts qui font sa marque de fabrique. Ce lundi soir, cette lacune a enfin pu être comblée, grâce à l’Apéritif de printemps de l’économie fribourgeoise, devenu cette année un apéritif de fin d’été. Reporté trois fois en raison de la pandémie, cet événement a réuni un millier de personnes – des chefs d’entreprise ainsi que des personnalités des mondes politique et académique – dans la patinoire flambant neuve de Saint-Léonard. A la grande satisfaction de René Jenny, président de la CCIF.
Après deux ans d’absence, pourquoi était-ce important pour la CCIF d’organiser à nouveau un grand événement?
René Jenny: Il était important pour nous de pouvoir à nouveau rencontrer les membres de la CCIF en présentiel, dans le respect des directives sanitaires, bien sûr. C’est pourquoi la manifestation a été organisée dans un endroit disposant de suffisamment de place. Nous sommes heureux que L’Antre SA et Fribourg-Gottéron aient accepté d’être nos hôtes pour permettre aux participants de nouer des contacts et de réseauter.
Dans le monde de l’économie aussi, rien ne remplace les contacts humains?
Absolument. Nous avons tous acquis beaucoup d’expérience dans l’utilisation des outils numériques et la tenue des visioconférences, mais cela ne remplacera jamais les contacts directs entre personnes, le fait de pouvoir regarder son interlocuteur dans les yeux.
De manière générale, comment se porte actuellement l’économie fribourgeoise?
Globalement, elle a bénéficié d’une reprise vigoureuse. Mais il est évident que certains secteurs – qu’on a empêchés de travailler – souffrent encore, comme l’hôtellerie, la restauration, l’événementiel, la culture, le sport. Ceux-ci ont encore besoin d’aides pour pérenniser leurs activités. Ensuite, il faut voir que la crise a eu un fort impact sur la trésorerie des entreprises. Nombre d’entre elles ont dû puiser dans les réserves. Si la reprise reste solide, ce cap pourra être franchi, mais il faut rester vigilant, d’autant plus qu’il existe une pénurie de matières premières entravant le développement de certaines affaires.
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