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Hôtels de luxe pour abeilles sauvages

Agés entre 22 et 26 ans, ces étudiants de la HEG souhaitent sensibiliser la population sur le sort des abeilles.

8 juin 2020 à 04:01

Coup de cœur » Dans le cadre d’un projet à la Haute Ecole de gestion (HEG) de Fribourg, cinq jeunes étudiants de dernière année s’investissent pour la sensibilisation à la sauvegarde des abeilles.

L’organisation Pro Natura estime que l’être humain a décimé jusqu’à 75% des effectifs des populations d’insectes en 30 ans. Parmi eux les abeilles sauvages, qui jouent un rôle central dans la pollinisation des fleurs et qui permettent ainsi la propagation de plantes sauvages ou de culture, la production de fruits et des récoltes fructueuses. C’est pour ces raisons qu’Ophélie Romanens, Aurélie Blaser, Florence Schneider, Audrey Thiémard et David Eggs, tous étudiants en dernière année à la Haute Ecole de gestion (HEG) à Fribourg, ont choisi de sensibiliser la population à la cause des abeilles sauvages. «Le but de notre cours était de trouver quelque chose qui puisse aider la population d’une manière ou d’une autre. On a choisi le thème des abeilles parce qu’on est soucieux de l’environnement, et on voulait sensibiliser les gens à leur disparition, explique Ophélie. On veut promouvoir des nichoirs artisanaux, notamment auprès des écoles», ajoute-t-elle.

Le projet de base, qui consistait en la confection de nichoirs (des abris artificiels permettant aux abeilles d’y faire leur nid, ndlr) par des élèves du cycle d’orientation, a été mis à mal par la crise sanitaire. Les cinq étudiants ont dû s’adapter. «On a créé une page Instagram et Facebook, Bees_Hotels, pour atteindre les gens à distance», explique Aurélie.

Sur cette page, il est possible de trouver des astuces pour aider à la biodiversité, des informations sur les insectes pollinisateurs et surtout une vidéo expliquant la création d’un nichoir à abeilles. «On veut montrer aux gens qu’on peut fabriquer des nichoirs simplement, avec peu de matériel. On donne des conseils pour qu’ils soient bien adaptés, parce que les grandes enseignes vendent souvent des nichoirs qui sont vraiment de mauvaise qualité», s’agace Audrey. «Pour un nichoir de qualité qui ne risque pas de blesser les abeilles, il faut compter 120 francs», ajoute Aurélie.

Une fois le projet rendu, ils ne comptent pas en rester là: «On veut voir avec l’Innovation Lab de la HEG s’il veut reprendre le projet. Quoi qu’il en soit, la page Instagram restera active!» se réjouit Ophélie.

Elsa Rohrbasser

Instagram: @bees_hotels

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