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Société

«L’irrévérence chevillée au corps»

Originaire du canton du Jura, Mathieu Fleury a posé ses valises à Fribourg il y a plus de 30 ans

Mathieu Fleury, président du FIFF Photo Lib/Alain Wicht Fribourg,le 17.3.2019Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

Olivier Wyser

Olivier Wyser

15 août 2023 à 20:23

Temps de lecture : 1 min

Drôles d’expat (2/5) » On prétend que le terroir façonne la collectivité et qu’il contribue à nourrir l’identité individuelle. Mais si le sol qui l’a vu naître et grandir «fait» l’humain, que se passe-t-il lorsqu’on s’exile, ne serait-ce que hors canton?

«Il y a certaines identités qui vous collent à la peau plus que d’autres. Quand vous êtes Jurassien, les gens ont tendance à vous le rappeler!» C’est dans un éclat de rire que Mathieu Fleury évoque ses racines. Etabli à Fribourg depuis l’époque de l’université (études de droit, en bilingue) dans les années 1990, le Jurassien d’origine est une figure bien connue des Romands, lui qui a été directeur d’Impressum, secrétaire général de la Fédération romande des consommateurs (FRC), directeur administratif de la Haute Ecole de musique et Conservatoire de Lausanne et aujourd’hui directeur général de Lemanis, l’exploitant du Léman Express, à Genève. Sans oublier son engagement associatif auprès, entre autres, du Musée d’histoire naturelle de Porrentruy ou à la présidence du Festival international du film de Fribourg (FIFF). «Encore aujourd’hui on me dit «le Jurassien» alors que je suis Fribourgeois depuis 32 ans…»

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