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Littérature. Jeune polyphonie face à l’angoisse climatique

Dans Si les forêts nous quittent, l’auteur bernois Francesco Micieli trouve une langue pour dire la peur d’une génération face au changement climatique, et ainsi la dépasser.

Markus Baumann

Isaure Hiace

Isaure Hiace

30 août 2024 à 00:00, mis à jour à 16:19

Temps de lecture : 2 min

Dans une ville suisse, par un été caniculaire, des jeunes se sont regroupés à l’ombre de l’arbre d’un café. Ce qui les rassemble? L’angoisse: «Le monde semblait à l’agonie. Canicule et inondations. Une géante déchaînée.» La rencontre d’une prophétesse nommée Ginkgo soude ce groupe, lui insufflant un souffle révolutionnaire. Mais après que celle-ci a disparu, les jeunes semblent désemparés. Le récit fait alterner les prises de parole de chacun d’entre eux. La crise climatique, la violence du monde, l’absence d’alternatives: leur désarroi s’incarne page après page.


  • Francesco Micieli, Si les forêts nous quittent, Trad. Christian Viredaz, Ed. Hélice Hélas, 96 pp. L’auteur sera ce week-end au Livre sur les quais, à Morges.