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Essai. Avec la science-fiction, réinvestir l’utopie

Par les questions qu’elle pose, les mondes qu’elle crée, la science-fiction pourrait-elle contribuer à inspirer des futurs désirables? Le sujet est au cœur de L’Imaginaire au pouvoir, de Vincent Gerber.

Le solarpunk, sous-genre de la SF, propose la vision optimiste d’un avenir durable, interconnecté avec la nature et la communauté, en lien avec les préoccupations des luttes intersectionnelles de ce début de siècle.MHOLTSMEIER

Anne Pitteloud

Anne Pitteloud

31 octobre 2024 à 00:00

Temps de lecture : 8 min

La science-fiction (SF) n’est pas seulement un genre littéraire: elle déborde de la fiction pour poser une réflexion sur le monde, écrit Vincent Gerber. «Le regard critique de son imaginaire s’autorise à sortir du récit pour faire passer un questionnement sur nos sociétés contemporaines et leurs avenirs possibles.» C’est cette dimension, politique, qu’il explore dans L’Imaginaire au pouvoir, un essai aussi passionnant que limpide qui ne s’adresse pas qu’aux fans du genre: sous-titré Science-fiction politique et utopies, il invite à se poser des questions sur notre futur, à ouvrir le ­débat, à ne rien figer, dans une démar­che quasi philosophique.


  • Le Courrier

    Vincent Gerber, L’Imaginaire au pouvoir. Science-fiction politique et utopies, Ed. Le Passager clandestin, 169 pp. Vernissage le 8 novembre, à 18 h 30, à la Maison d’Ailleurs à Yverdon-les-Bains).