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Péninsule coréenne. La Corée du Nord tire un missile balistique vers la mer du Japon

La Corée du Nord a tiré jeudi un "missile balistique à longue portée" en direction de la mer du Japon, a indiqué l'armée sud-coréenne. L'engin est resté en vol pendant la durée la plus longue jamais constatée pour un tir de Pyongyang, selon Tokyo.

Le missile nord-coréen a été tiré en direction de la mer du Japon (archives).KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON

ATS
AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 01:28, mis à jour à 02:36

Temps de lecture : 1 min

L'armée sud-coréenne avait prévenu mercredi que le Nord, doté de l'arme nucléaire, se préparait à tester un missile balistique intercontinental (ICBM), voire à procéder à un essai nucléaire, peut-être avant la présidentielle américaine du 5 novembre.

L'armée sud-coréenne "a détecté un missile balistique lancé de la région de Pyongyang en direction de la mer de l'Est vers 07h10" (23h10 en Suisse), a déclaré l'état-major interarmées sud-coréen, en employant le nom coréen de la mer du Japon. "Le missile balistique est présumé être un missile à longue portée lancé à un angle élevé", a précisé la même source.

Niveau d'alerte relevé

La Corée du Nord procède généralement aux tirs d'essai de ses missiles les plus puissants et de plus longue portée sur une trajectoire ascendante, c'est-à-dire vers le haut et non vers l'extérieur, pour éviter de survoler les pays voisins.

"Notre armée a relevé son niveau d'alerte et partage étroitement avec les autorités américaines et japonaises les informations concernant le missile balistique de la Corée du Nord, en maintenant un niveau de préparation élevé", a ajouté l'état-major de Séoul.

"C'était le temps de vol le plus long jamais enregistré [pour un missile nord-coréen]. Je pense que c'est peut-être différent d'un missile conventionnel", a commenté le ministre japonais de la défense Gen Nakatani.

Le tir a eu lieu quelques heures seulement après que les ministres de la défense des Etats-Unis et de la Corée du Sud ont appelé Pyongyang à retirer ses troupes de Russie, où, selon Washington, quelque 10'000 soldats ont été déployés en vue d'une éventuelle action contre les forces ukrainiennes.