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Roues et route

Une immortelle berline sportive!

Subaru WRX STI • Elle a fait l’objet d’améliorations constantes, mais elle est toujours restée fidèle à son concept de base issu du rallye. Et elle continue de nous fasciner!

Pédales et plaque d'appui en alu, indications dynamqieus sur l'écran de bord, la WRX STI a bien les gènes du rallye.

Denis Robert, Stockholm

Denis Robert, Stockholm

5 mai 2014 à 18:26

La Subaru WRX STI est livrable avec ou sans aileron. Le bleu métallisé reste privilégié, mais cinq autres teintes sont disponibles.
La Subaru WRX STI est livrable avec ou sans aileron. Le bleu métallisé reste privilégié, mais cinq autres teintes sont disponibles.

Tous les passionnés reconnaissent sans se retourner la sonorité grave du quatre-cylindres boxer turbo de la Subaru WRX STI, cette berline sportive à quatre roues motrices dont les adeptes en Suisse se comptent par milliers. La nouvelle édition vient de sortir et sera chez les concessionnaires dès mi-mai.

Subaru est une marque respectueuse de la tradition, et tout ce qui a fait le succès de la WRX STI jusqu’ici a été conservé. Le moteur 2,5 litres turbo de 300 ch, bien sûr, mais aussi la traction intégrale à différentiel central piloté. Soit dit en passant, elle est assortie du système ATV (Active Torque Vertoring), qui rend la voiture extrêmement agile dans les enchaînements rapides. Le grand aileron, qui ne masque pas la visibilité arrière, et la fameuse couleur bleu métallisé ayant rendu cette voiture célèbre dans tous les rallyes du monde, figurent en revanche sur le catalogue des options.

Nouvelle carrosserie

La nouvelle WRX STI est toujours basée sur une carrosserie de berline tricorps. Un chouia plus longue que la précédente, elle présente un pare-brise ancré 20 centimètres plus en avant, donc plus incliné. La calandre a été redessinée aussi, mais la grosse entrée d’air aménagée sur le capot subsiste. Les équipements, on s’en doute, ont évolué aussi, avec entre autres l’adoption de feux de jour et de croisement à LED. Mais Subaru n’est pas entré dans le petit jeu consistant à proposer des gadgets électroniques à outrance, et c’est très bien comme cela.

Car la WRX STI doit procurer avant tout des sensations. Or elle n’a rien perdu de sa magie, bien au contraire. Si la puissance du moteur n’a pas augmenté (toujours 300 ch), la voiture ne s’est pas alourdie non plus, elle a même perdu 10 kg. Les sièges baquets sont toujours aussi impeccablement enveloppants et le volant réglable sur deux axes permet vraiment de bien s’installer à bord. Une molette, offrant les positions Normal et Sport, fait varier la réactivité du moteur et le pilote a même la possibilité d’agir sur la répartition du couple en fonction de ses préférences ou des conditions. Normalement, les 407 Nm disponibles sont transférés à raison de 41% sur l’avant et 59% sur l’arrière.

Sportive, mais pratique

La direction est ferme et précise, à l’instar des commandes. Sauf celle de la boîte de vitesses, dont le guidage gagnerait à être plus précis. Si les baquets de WRX STI sont confortables, les suspensions le sont forcément un peu moins. De plus, l’intensité du bruit de roulement peut être fatigant à la longue. Mais ce n’est que le revers de la médaille de cette voiture à l’aise surtout en montagne et sur des itinéraires sinueux. Partir en voyage en WRX STI n’est pourtant pas un problème, car la voiture dispose d’un coffre spacieux - 460 litres - et modulable grâce aux dossiers arrière rabattables. Reste la consommation, forcément élevée. Le constructeur indique 10,4 l/100 en cycle mixte, mais il faudra sans doute compter plutôt autour de 11 ou 12 litres à l’usage.

A 44 900 francs, le prix du modèle de base ne manque pas d’attrait. La version Luxury, plus richement équipée, est facturée 53 300 francs. Une somme à laquelle les puristes ajouteront 500 francs pour l’aileron et 800 francs pour la fameuse couleur (bleue) métallisée.

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