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Roues et route

Un retour chez les compactes

Nissan Pulsar • Elle a été conçue pour le marché européen. Elle dispose de deux motorisations économiques et d’un large éventail de technologies embarquées.

Nissan se profile à nouveau dans le segment des berlines compactes. Motorisations sages, mais équipements futuristes.

Denis Robert, Gérone

Denis Robert, Gérone

3 novembre 2014 à 12:47

En 2006, la vague montante des SUV compacts avait entraîné la disparition de l’Almera, la compacte à hayon de Nissan. Aujourd’hui, la marque redécouvre l’importance du segment C traditionnel et propose une nouvelle berline bicorps 5 portes, la Pulsar. Le ticket d’entrée a été fixé à 20 990 francs, voire à 19 990 francs pour les contrats signés avant le 31 décembre 2014.

Développée spécialement à l’intention du marché européen, la Pulsar comble en quelque sorte le créneau laissé vacant entre le Juke et le Qashqai. Produite à l’usine Nissan de Barcelone, elle respecte parfaitement les canons du design automobile contemporain avec ses flancs bien sculptés et ses passages de roues légèrement proéminents.

Empattement plus long

La nouvelle compacte est basée sur un empattement plus long que ses concurrentes et offre donc un espace généreux aux places arrière sans sacrifier le coffre, dont la capacité de 385/1395 dm3 se situe dans la moyenne haute du segment. L’agencement intérieur est du genre classique, mais ergonomique et bien fini.

Dans la grande offre des technologies embarquées, la plus originale est la vision 360 degrés, qui permet de projeter sur l’écran de bord une vue aérienne de la Pulsar et de son environnement. L’idéal pour se garer facilement. Le Nissan Safety Shield (bouclier de sécurité) englobe quant à lui diverses fonctions d’alerte. Il détecte par exemple la présence d’un enfant se dirigeant vers la voiture lorsqu’elle manœuvre, surveille les angles morts quand d’autres véhicules circulent sur des voies parallèles. Il signale également les franchissements de ligne quand le conducteur a omis de mettre son clignotant et fait retentir une alarme sonore quand l’écart avec le véhicule qui précède diminue dangereusement.

Le système peut freiner automatiquement, d’abord avec modération, puis à fond si nécessaire. Cet arsenal fait partie d’un pack «Technologie» facturé 1800 francs et comprenant également le système Nissan Connect, qui intègre entre autres la navigation et la connectivité internet. Mais le modèle de base offre déjà de série, en plus des six airbags, de la radio/CD et de la climatisation manuelle, un régulateur/ limiteur de vitesse avec commandes au volant et la connectivité Bluetooth.

Petit et suralimenté

Deux motorisations sont proposées à ce stade. Crédité de 115 ch, le 1,2 litre turbo à injection directe d’essence offre les performances d’un moteur atmosphérique de plus forte cylindrée, tout en étant crédité d’une consommation et d’émissions plus basses. Très silencieux et doux, il a de bonnes reprises si l’on fait abstraction d’une certaine mollesse à la prise de gaz à bas régime, phénomène fréquent avec les moteurs turbo. Les clients souhaitant opter pour un diesel pourront se rabattre sur le 1,5 litre dCi de Renault (110 ch), dont les qualités sont unanimement reconnues et qui ne consomme que 3,6 l/100 km en cycle mixte (94 g/km CO2).

Les deux motorisations sont associées à un automatisme start-stop et à une boîte 6 vitesses manuelles. Moyennant un supplément de prix de 2500 francs, le moteur essence est également disponible avec une transmission automatique Xtronic (CVT). Une version sportive de la Pulsar (190 ch) est annoncée pour 2015. I

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