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Économie

Transport aérien. TAP Air Portugal voit ses bénéfices plombés par les taux de change

La société a annoncé lundi avoir dégagé au troisième trimestre un bénéfice de 117,8 millions d’euros (110,3 millions de francs), en baisse de 34,8% par rapport à la même période de l’an dernier en raison notamment de variations de taux de change.

Premier transporteur aérien entre l’Europe et le Brésil, la compagnie portugaise a souffert des effets de change entre juillet et fin septembre. (archive)KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA

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ATS, AWP et AFP

Aujourd’hui à 12:37, mis à jour à 14:42

Temps de lecture : 1 min

Premier transporteur européen dans les liaisons vers le Brésil, TAP a réalisé un chiffre d’affaires de 1,28 milliard d’euros, soit une hausse de 2% en glissement annuel.

La compagnie nationale portugaise, soumise à un plan de restructuration après son sauvetage financier en 2020, a transporté entre juillet et septembre 4,6 millions de passagers, en légère augmentation de 1,3% sur un an.

«Nous sommes satisfaits de notre performance au troisième trimestre 2024 en dépit des deux grands défis auxquels nous sommes confrontés: la difficile gestion de l’espace aérien européen et des dévalorisations de devises importantes», a commenté le patron de TAP Luis Rodrigues, cité dans un communiqué.

Sur l’ensemble des neuf premiers mois de l’année, TAP a dégagé un bénéfice de 118,2 millions d’euros, en baisse de 41,9% par rapport à la même période de 2023.

Renationalisée dans l’urgence pour bénéficier d’une injection de 3,2 milliards d’euros de fonds publics, la compagnie doit être à nouveau privatisée à hauteur d’au moins 51% du capital de TAP.

Cette vente, qui doit être conclue en 2025 a suscité l’intérêt d’une douzaine d’entités, a indiqué récemment le ministre portugais aux Infrastructures et aux Transports, Miguel Pinto Luz.

Au-delà des contacts confirmés publiquement par les compagnies européennes Air France-KLM, Lufthansa et le groupe IAG (British Airways et Iberia), ce responsable a également évoqué l’intérêt d’entreprises et de fonds d’investissement non-européens.