Logo

Politique

Santé. Les Romands minorisés sur le financement des soins

L’harmonisation du financement des soins a été acceptée, avec un grand oui alémanique. Les Romands ont dit non.

Pour Elisabeth Baume-Schneider, la réforme EFAS est une étape significative dans le développement du système de santé.
Keystone

Sophie Dupont

Sophie Dupont

Aujourd’hui à 20:38

Temps de lecture : 4 min

Au stamm des partisans de la réforme EFAS, pour le financement uniforme des soins, les visages sont détendus, les verres remplis et les langues se délient, en allemand surtout. Les Romands y sont minoritaires, et cela reflète le résultat des votes. Les Suisses ont accepté à 53,3% le financement uniforme des soins, mais le oui romand se limite à 37,5%. Genève et Neuchâtel disent non à plus de 65%. Considérée comme la «réforme du siècle» de la LAMal (loi sur l’assurance-maladie), EFAS prévoit une répartition du financement à 73,1% par les assureurs et 26,9% par les cantons pour les soins à l’hôpital, en ambulatoire et de longue durée. Le référendum lancé par le Syndicat des services publics a échoué.