Ski de fond. Elyne Mooser et Charlotte Deschenaux ont des journées bien rythmées

Elles partagent leurs journées entre études, en matinée, et sport, l’après-midi. Toutes deux sociétaires de Ski romand, Elyne Mooser et Charlotte Deschenaux fourbissent leurs armes dans des écoles de sport. L’une à Engelberg, l’autre à Brigue. Dans l’espoir d’intégrer les cadres de Swiss-Ski. Rude objectif, sachant que toutes deux arriveront au terme de leur parcours sport-études cet été.

Les deux jeunes fondeuses, aux multiples points communs, ne se sont pas quittées d’une spatule – ou presque – samedi sur la boucle de 2,55 km tracée dans le jardin garni de neige molle du col du Jaun, où le thermomètre indiquait 5 (!) degrés. La menace neuchâteloise incarnée par Wilma Lauenstein rapidement écartée, les régionales ont rivalisé dans un mano a mano pour le titre cantonal. «C’était stimulant de skier ensemble. On s’est bien relayé et… tiré la bourre», sourit la jeune Charmeysanne, sortie lauréate de ce bras de fer pour quelque 18 secondes. Un viatique qu’elle a forgé dans les derniers hectomètres, en descente.