En visite à La Liberté. Les enfants de «Futur en tous genres» ont interviewé Killian Mottet
Quatre jeunes reporters en herbe étaient présents ce jeudi à la rédaction de La Liberté pour la journée de «Futur en tous genres». Ils ont fait un crochet par la BCF Arena en compagnie de Patricia Morand et Adrien Schnarrenberger pour rencontrer l’attaquant de Fribourg-Gottéron Killian Mottet.
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Adrien Schnarrenberger
Patricia Morand et Gaétan Chapuis, Nicolo Gutknecht, Marina Salinas et César Devaud
Aujourd’hui à 15:51, mis à jour à 15:57
Un passage dans l’antre des Dragons est devenue tradition, désormais, pour les enfants présents à la rédaction de La Liberté pour la journée de «Futur en tous genres». Ce jeudi matin, les jeunes reporters en herbe ont suivi l’entraînement des professionnels de Gottéron avant de poser leurs questions à l’attaquant Killian Mottet. Voici l’entretien réalisé par Gaétan Chapuis, Nicolo Gutknecht, Marina Salinas et César Devaud.
Que pensez-vous du match (de ce vendredi, ndlr) contre Berne?
Cela va être un match intense après une longue pause, puisque notre dernière rencontre de championnat date du 2 novembre. Et ceci même si nous avons joué mardi (sur la scène continentale, ndlr). La patinoire sera pleine. Cela va être joli.
Comment jugez-vous vos statistiques personnelles?
Je ne suis pas très content. C’est sûr. Je dois amener plus et je travaille pour ça. La pause m’a fait du bien. J’espère que cela va changer.
Que pensez-vous du nouveau joueur (Linden Vey, ndlr)?
Il n’est pas encore arrivé. Cela devrait être le cas entre aujourd’hui (ce jeudi, ndlr) et demain. Je pourrai répondre à cette question la semaine prochaine.
Nathan Marchon va-t-il pouvoir jouer demain?
Non, je ne pense pas. Il n’est pas encore prêt.
Pourquoi avez-vous choisi le numéro 71?
C’est mon grand frère qui a choisi mon numéro. J’en avais déjà un mais j’ai dû en choisir un autre, le 71 donc, lorsque je me suis retrouvé à Ajoie. Quand je suis revenu à Fribourg, j’ai gardé ce numéro.
Combien de fois par semaine vous entraînez-vous?
Tous les jours sauf le dimanche. Durant la saison, nous jouons le mardi, le vendredi et le samedi et, ces jours-là, les entraînements sont un peu plus légers.
Pourquoi n’avez-vous gagné aucun titre?
Gagner un titre, ce n’est pas facile! C’est long. Il y a une part de chance aussi. Chaque année, on s’entraîne pour y arriver et nous espérons que ce sera le cas une fois. J’espère que cela arrivera rapidement. Je ne sais pas quand… Mais, on va fêter une fois!
Vous avez perdu mardi en Suède. Pensez-vous pouvoir gagner le match retour?
Perdre 1-0, c’était un bon score malgré la défaite. Nous avons toutes les chances de notre côté pour gagner à la maison.
Que mangez-vous avant un match?
A midi, quand nous allons manger au Sportcafé, il y a souvent du poulet, des pâtes, du riz, du saumon, beaucoup de légumes et des soupes. Chacun décide ce qu’il veut. Puis, avant le match, certains mangent des sandwiches, d’autres des birchers ou, certains, uniquement des fruits. Cela dépend des goûts.
La naissance de votre bébé est prévue pour quand?
Le 12 avril. J’ai encore un peu de temps. Tout va bien pour l’instant. Ma femme se porte bien. Nous sommes contents.
Pensez-vous que votre niveau va baisser après la naissance de votre bébé?
J’ai encore du temps pour y penser (rires). Cela devrait être entre les matches 6 et 7 des demi-finales. Je pense que ma femme s’occupera de l’enfant quand je serai encore en play-off. Je pourrai en profiter plus tard. Je vais négocier avec elle.
Etiez-vous content de voir partir Andrei Bykov et Christian Dubé?
Non, on n’est jamais content quand des gens partent. Mais malheureusement, ou heureusement parfois, c’est le business. C’est comme ça, c’est la loi du sport. Ce n’est pas nous qui décidons.
Bykov aurait-il dû rester?
Je pense que oui. C’est un ami. J’aurais aimé qu’il reste. Mais ce n’est pas moi qui décide.
Ecoutez-vous de la musique avant un match?
Oui, beaucoup de musique française. Du rap, un peu de techno, un peu de tout. Je suis ouvert.
Quoi comme rap?
Soprano. Tu connais Soprano?