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Football. Tifo pro-palestinien: la FFF et le PSG convoqués vendredi à Beauvau

Un tifo qui passe mal à Paris. Le ministère de l'Intérieur français va recevoir vendredi la FFF et le PSG.

Le tifo 'Free Palestine' contre la guerre déployé par les fans parisiens crée des vagues en FranceKEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA

ATS
AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 16:48, mis à jour à 16:53

Temps de lecture : 2 min

Deux jours après le déploiement au Parc des Princes d'une banderole en soutien à la Palestine par des supporters du club parisien, le président de la Fédération Philippe Diallo et le directeur général du PSG Victoriano Melero seront reçus vendredi à Beauvau.

"Ils seront reçus à 10h par Othman Nasrou", secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, a fait savoir son cabinet. "Le règlement disciplinaire de l'UEFA interdit la diffusion de messages politiques de nature provocatrice dans les stades", écrit M. Nasrou dans un courrier adressé à la FFF et au PSG.

"Compte tenu de la taille (réd: de la banderole), son installation ne peut pas avoir échappé à la vigilance du club", ajoute le secrétaire d'Etat.

L'UEFA a décidé de son côté qu'elle n'engagerait aucune procédure contre le PSG, estimant que "la banderole déployée ne pouvait pas être considérée comme provocatrice ou insultante dans ce cas précis".

Avant PSG-Atlético Madrid, qui s'est soldé par une défaite 2-1 des Parisiens, le Collectif ultras Paris (CUP) a déroulé un tifo avec le message "Free Palestine", autour des couleurs rouge et bleu du PSG, avec un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, Jérusalem, des chars ou encore une personne portant le keffieh.

L'immense toile portant des dessins et couvrant toute la tribune Auteuil surmontait une banderole "La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde".

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait condamné jeudi sur X/Twitter le déploiement de la banderole, demandant "au PSG de s'expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d'unité".