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Football. L’objectif de Guin, c’est la remontée immédiate

Les Singinois dominent outrageusement la 2e ligue fribourgeoise, avec l’envie d’effacer leur récente relégation.

Edis Colic (à gauche) et Lucas Magina valent à eux deux 23 buts, en neuf matches de championnat. © Charles Ellena

Jonas Ruffieux

Jonas Ruffieux

11 octobre 2023 à 13:20

Temps de lecture : 1 min

Renaissance » Cette saison, la question des adversaires de Guin n’est pas vraiment de savoir s’ils vont s’incliner, mais de combien ils vont s’incliner face au rouleau compresseur singinois. Bien décidé à retrouver la 2e ligue inter le plus rapidement possible, soit au terme de la saison, le club du Birchölzli a bâti une équipe dont la qualité lui permet de survoler la 2e ligue. «Guin est un gros club. Notre place est plus haut», lâche sans détour Steve Baeriswyl, l’un des trois présidents du SCD. «L’objectif, c’est la remontée immédiate», confirme l’attaquant Lucas Magina.

Après neuf matches de championnat, Guin a connu huit victoires et un seul accroc, un match nul 2-2 sur la pelouse de Haute-Gruyère. Depuis ce 9 septembre, la troupe de Fabrizio Romano a enchaîné les démonstrations: 4-0, 6-0, 5-0, 4-0 puis 6-2, dimanche dernier face à Sarine-Ouest. Le bilan est quasi parfait. Avec 44 buts inscrits et 7 encaissés, Guin fait figure d’épouvantail dans une ligue qui, disons-le, ne devrait pas être la sienne. C’est vrai: Guin n’a ni les ambitions, ni les moyens, ni les infrastructures pour se cantonner à évoluer en 2e ligue fribourgeoise. Et malgré le discours résolument positif entendu au Birchölzli – «une chance de repartir sur de nouvelles bases» –, il apparaît évident que seule une promotion immédiate atténuera le choc de la relégation subie en juin dernier.

Vingt ans après

Au sortir d’une saison 2021-2022 conclue au troisième rang de 2e inter, les Singinois avaient enchaîné avec un automne qu’on ne qualifiera pas de brillant, mais de réussi, avec 20 unités au compteur. De quoi passer l’hiver au chaud. Mais le printemps s’est avéré catastrophique. «Les joueurs ont cette crainte de faire faux et même les gestes les plus simples deviennent difficiles», analysait Joël Descloux, venu prêter main-forte à Fabrizio Romano, lui-même appelé en pompier pour remplacer en pleine crise Magnus Baeriswyl.

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