Basketball. La confiance d'Eric Nottage a fait la différence
Pour enlever sa 9e SBL Cup à Clarens face aux Lions de Genève (81-68), Fribourg Olympic a dû s'employer. Quand les Genevois sont revenus à trois points (65-62), il a fallu garder son calme.
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ATS
26 janvier 2025 à 20:01, mis à jour à 20:07
Une possession pour les Lions de Genève et une opportunité manquée de recoller. Les joueurs de Patrick Pembele se montrent moins adroits. Derrière, Eric Nottage plante deux paniers à trois points. Roberto Kovac en ajoute un troisième et en une minute le score passe de 65-62 à 74-64.
"Fribourg passe au talent, a lancé le coach genevois Patrick Pembele. Nottage, c'est le talent. Car si on regarde les statistiques, on voit qu'ils ont 12 assists pour 18 pertes de balle."
Forcément un peu amer, Patrick Pembele y a cru: "Tant qu'il n'y a pas trente points de retard, c'est toujours possible. On les a fait douter." Sauf qu'il n'y a pas de titre décerné pour les équipes qui font douter l'adversaire et qui finissent par s'incliner et Pembele en est bien conscient.
Les images de 2015
Dans le camp des vainqueurs, il n'y avait pas de fanfaronnade, même si le Fribourgeois Arnaud Cotture est arrivé devant la presse avec le filet d'un des paniers autour du cou. L'intérieur a immédiatement avoué avoir repensé à une finale passée: "Une fois, on menait de vingt points et on avait perdu. Forcément ces images reviennent. Je l'ai dit au coach. Mais on a su rester très calme et on n'a pas totalement perdu le rythme."
Effectivement, lors de la finale de 2015 face aux Lions de Genève, les Fribourgeois menaient 28-9 à la 13e et même de treize longueurs après trois périodes, avant de prendre un 33-11 aussi sec que décisif. Rien de tout ça cette fois-ci, malgré ce trou d'air qui a permis aux Lions de réduire leur écart de 23 points à trois.
"Ce que je retiens aussi, c'est que nous avons encaissé 69 et 68 points au cours des deux matches de ce week-end, a expliqué le coach belge d'Olympic, Thibaut Petit. J'ai aimé nos performances défensives, surtout que j'avais dit aux gars à la mi-temps de ne pas prendre plus de 16 points et on en a encaissé 14. Genève a joué plus grand et plus dur et ça nous a posé des problèmes. On a pris des tirs en ayant peur de les rater."
Mais comme le rappelle son coach, "Eric Nottage a joué son rôle au bon moment". L'Américain, parfait en première mi-temps, a enfilé son costume de super-héros au sang-froid pour redonner confiance à toute son équipe. "Il était temps de rentrer un shoot", a glissé avec le sourire Thibaut Petit. Ou deux, parce que Nottage était d'humeur généreuse.