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Au fil de la Sarine

Le lac de Schiffenen, cette «grosse gouille verte» qui plaît tant aux rameurs

Entre Fribourg et Guin serpente le lac de Schiffenen. Un plan d’eau très apprécié par les rameurs, d’ici et d’ailleurs

Initiation a l’aviron avec le club de Fribourg Sur le lac de Schiffenen avec le Pont de Grandfey Photo Lib/Alain WichtDudingen,le 29.06.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

François Rossier

François Rossier

17 août 2022 à 04:01

Série d’été (6/7) » La Liberté vous emmène au bord de la Sarine. Du col du Sanetsch où elle prend sa source jusqu’à Golaten, où elle se verse dans l’Aar. Sept semaines d’été et autant d’arrêts sportifs.

Depuis la passerelle des Neigles, située en basse ville de Fribourg, la Sarine continue de serpenter en direction de la Singine. Continuait plutôt. Car depuis la construction du barrage de Schiffenen en 1963, le lac éponyme recueille les eaux de la rivière. Le plan d’eau artificiellement créé est étroit, abrité du vent grâce à ses falaises de molasse et plutôt long avec ses 13,5 km. Des caractéristiques qui font le bonheur des rameurs. Fondée en 1966, la société d’aviron de Fribourg (SAF) a pris ses quartiers à Cormagens. Quarante et un ans plus tard, le club aviron Ville Fribourg (CAVF) s’est créé et installé sous la passerelle des Neigles. Avec le même plaisir. «Des gens ne savent même pas qu’il y a un lac en ville de Fribourg», s’en amuse Jean Agustoni, président du club citadin.

«C’est une grosse gouille verte charmante, mais c’est surtout un super lac, l’un des meilleurs en Suisse», estime Dorian Rosenberg, talentueux rameur du SAF qui a grandi au bord du lac de Schiffenen et qui a fait son entrée dans le cadre national au début de cette année.

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