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Au fil de la Sarine

La pêche, un sport de la discrétion

A Hauterive, les bords de la Sarine ne sont pas prisés que des badauds en quête de fraîcheur. Dans la rivière, les pêcheurs se fondent dans le calme

L’objectif du pêcheur: imiter au mieux l’insecte qui se pose sur l’eau avec la mouche disposée au bout de sa canne pour tromper le poisson.

 Patrick Biolley

Patrick Biolley

3 août 2022 à 15:58

Temps de lecture : 1 min

Série d’été (4/7) » La Liberté vous emmène au bord de la Sarine. Du col du Sanetsch, où elle prend sa source, jusqu’à Golaten, où elle se verse dans l’Aar. Sept semaines d’été pour autant d’arrêts sportifs.

«Attention! Zone de silence». Le panneau, présent en plusieurs exemplaires aux abords de l’abbaye d’Hauterive, annonce la couleur. Bien loin de la cohue des pique-niqueurs et des baigneurs en amont, les rives de la Sarine à flanc de falaise inspirent le respect de ce calme quasi-religieux. Au milieu des flots, les bottes bien ancrées dans les quelques tumultes de la rivière, les pêcheurs – avec un accent circonflexe sur le premier «e», dans le contexte, c’est important – ne brisent pas cette quiétude. Leurs mouches virevoltent, fendent l’air pour se poser tout en douceur sur la Sarine. «Dès que tu arrives, tu entres dans cette ambiance de discrétion, en lien avec la nature et le calme», chuchote Fabrice Henninger pendant que deux de ses compères du Club sportif de pêche de Fribourg cherchent le meilleur emplacement possible.

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