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Religions

Cameroun. Quand les séminaristes cultivent la foi… et les légumes

Les vocations se multiplient dans ce pays d’Afrique mais les séminaires ont des soucis financiers. Les futurs prêtres sont appelés à travailler comme paysans, cuisiniers ou maçons pour développer leurs propres ressources alimentaires.

Des séminaristes occupés au nettoyage de la bananeraie au grand séminaire de Douala Nkong-Bodol.Jacques Berset

Jacques Berset / Cath.ch

Jacques Berset / Cath.ch

5 décembre 2024 à 15:50

Temps de lecture : 5 min

Les vocations sacerdotales ne manquent pas au Cameroun, et l’Eglise s’en réjouit, mais les recteurs des grands séminaires ont de gros soucis financiers. Ces structures doivent développer leurs propres ressources alimentaires. Comment en effet nourrir tous ces séminaristes, entretenir les bâtiments, mettre à jour des bibliothèques qui manquent de livres récents alors que les diocèses ne couvrent pas tous les frais?