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Société

Interview. Judith Fasel s’est reconvertie dans la chapellerie à Lyon

Enseignante de formation avant de rejoindre les médias fribourgeois, Judith Fasel gère aujourd’hui deux chapelleries centenaires au cœur de la Presqu’île lyonnaise.

Attentive au choix de ses fournisseurs, Judith Fasel met tout en œuvre pour préserver l’âme de ses deux boutiques lyonnaises, ici la chapellerie Cartier. © Alain Wicht

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

27 janvier 2024 à 02:05

Temps de lecture : 1 min

Ce sont deux boutiques d’un autre temps. Deux institutions dans le paysage commercial lyonnais à la tête desquelles rien ne prédestinait Judith Fasel. Diplômée de l’école normale avant de rejoindre les colonnes des Freiburger Nachrichten puis les ondes de la DRS, la Singinoise semblait avoir trouvé sa voie au cœur de l’actualité fribourgeoise. Et puis Régis entre en scène au hasard d’une randonnée au Cervin qui se terminera dans l’arrière-boutique de la chapellerie Cartier, déjà aux mains du Lyonnais. En 2010, le couple rachète sa petite sœur Weiss pour perpétuer une tradition chapelière vieille de 125 ans dans l’étroit passage de l’Argue. Deux boutiques d’un autre temps donc qui, s’il s’arrête lorsque leur gérante déroule leur histoire, semble avoir trouvé ici sa plus fidèle gardienne.

Judith, à quand remonte cette passion pour les chapeaux?

Difficile à dire, j’ai acheté des chapeaux dès que j’ai commencé à gagner ma vie. Pourquoi exactement? Peut-être à cause de ma relation particulière avec le soleil, que j’adore, mais qui ne fait pas toujours bon ménage avec ma peau de rousse.

Deux chapelleries côte à côte. Curieuse vision de la concurrence…

Quand les deux boutiques se sont installées, c’étaient déjà des chapelleries, et à l’époque elles étaient cinq sur ce passage de 140 mètres! D’ailleurs, nous étions trois jusqu’à l’été dernier. Evidemment, il y a la concurrence mais ça crée aussi un pôle d’intérêt pour les gens de l’extérieur. Et si on fusionnait les deux, non seulement on n’aurait pas assez de place pour présenter les deux assortiments, mais ce serait aussi une rupture avec l’histoire.

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