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Évasion

Evasion. La Turquie égéenne et ses surprises

Izmir, Ephèse, Alaçati et Sirinçe sont la preuve par quatre d’une authenticité sincère

A Alaçati, les scènes de la vie courante sont intactes © Gérard Blanc

Gérard Blanc

Gérard Blanc

19 septembre 2023 à 12:30

Temps de lecture : 1 min

Moyen-Orient » Qui aurait pu imaginer qu’Izmir – l’ancienne Smyrne, qui dans l’Antiquité, dénombrait tout au plus 400 habitants – puisse devenir la troisième agglomération de Turquie et compter aujourd’hui plus de quatre millions d’âmes? C'est le point de départ idéal pour découvrir une région qui, dans un rayon d’environ 150 kilomètres, offre à la fois culture, authenticité et gastronomie.

Effervescence citadine Il suffit de gravir les 51 étages de l’Asensör datant du XIXe siècle pour embrasser cette ville qui part de la mer pour s’étaler jusqu’au sommet d’une colline, avec une vue d’avion de maisons basses d’où pointent autant les minarets des mosquées, la plus majestueuse étant celle de Hisar, que des tours modernes.

Toute bonne visite d’Izmir débute sur le front de mer, place Konak, là où se réunissent les familles pour prendre le frais, où se donnent rendez-vous les amoureux, ou encore où se regroupent les manifestations politiques. Cette place est dominée par la tour de l’Horloge construite en 1901, emblème de la ville.

Pour mesurer l’ambiance qui règne dans les rues d’Izmir, il faut s’engouffrer dans le dédale du quartier de Kemeralti, sorte de marché permanent, où se côtoient les bijoux et les vêtements de fête de circoncision, les étals de raisins secs, d’épices, de prunes acides (à manger en buvant du raki), de moules farcies. Kizlaragasi Han, l’ancienne auberge ottomane du XVIIIe siècle construite sur le modèle d’un caravansérail, est le centre de ralliement des visiteurs en quête de shopping artisanal.

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