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Société

Confiné un an? Même pas peur!

L’astrobiologiste Cyprien Verseux s’est retrouvé confiné plusieurs fois pour la science. Ses conseils «pro»

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 Gilles Labarthe

Gilles Labarthe

7 avril 2020 à 16:25

Isolé » Au fil de leurs recherches, certains scientifiques sont appelés à devenir des «professionnels du confinement». C’est le cas du Français Cyprien Verseux, jeune docteur en astrobiologie qui dirige actuellement un laboratoire de microbiologie spatiale appliquée au ZARM (Université de Brême, Allemagne). Pour faire avancer la science, il s’est déjà porté volontaire avec cinq autres candidats afin d’effectuer en 2015 une mission de simulation d’exploration sur la planète Mars. Cette mission était organisée par l’Université d’Hawaï et financée par la NASA. Soit 366 jours de confinement complet sous un dôme de 11 mètres de diamètre, installé en altitude (à 2500 mètres), isolé sur les pentes rocailleuses du volcan Mauna Loa, à Hawaï. Cyprien Verseux a alors 25 ans. Même pas peur! En 2018, il remet ça: nouveau confinement durant douze mois. Mais cette fois, en Antarctique, à Concordia, la base scientifique «la plus isolée du monde», gérée conjointement par les instituts polaires français et italien, l’IPEV et le PNRA. Il suffit de voir des images de cette base perdue au milieu de vastes étendues de glace pour avoir froid dans le dos. Claustrophobes et neurasthéniques, s’abstenir. Cyprien Verseux y reste confiné une année entière, en tant que glaciologue et chef de station. Il raconte cette étonnante aventure de l’extrême dans un livre publié fin 2019. Interview.

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