Canton de Neuchâtel. Le procès en appel de la tentative de féminicide commence
Le procès de l’homme qui avait tenté de se suicider et de tuer son épouse en jetant sa voiture dans le vide aux Roches-de-Moron, a débuté mardi devant la Cour cantonale neuchâteloise. L’accusé, qui avait été condamné à 12 ans et 3 mois de prison, a fait appel.
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ATS
Aujourd’hui à 11:04, mis à jour à 13:39
Le prévenu a à nouveau contesté les viols, les contraintes sexuelles et a nié avoir menacé son épouse ou l’avoir giflée. «Si j’ai brandi un couteau, c’était pour lui dire que je préférerais me tuer, plutôt de la voir me tromper».
Le procureur a rappelé qu’une mesure thérapeutique institutionnelle avait été ordonnée en première instance pour faire baisser le risque de récidive. Comment peut-elle avoir un effet si «vous continuez à nier les violences sexuelles», s’est interrogé Nicolas Aubert.
«Je ne force personne», a ajouté l’accusé. Le prévenu a contesté avoir beaucoup d’envies sexuelles et acheter des vêtements à son épouse contre du sexe.
La présidente de la Cour, Marie-Pierre de Montmollin, lui a demandé s'il arrivait à se mettre à la place de son épouse. L’accusé a répondu: «Non».