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Politique cantonale

Grand Conseil. Le postulat pour étudier l’impact du cyberharcèlement passe la rampe

Les députés fribourgeois ont accepté mercredi un postulat demandant d’évaluer un «soutien rapide en cas de harcèlement et cyberharcèlement». L’instrument permettra une analyse des mesures de prévention et de lutte contre le phénomène.

Le Grand Conseil fribourgeois est préoccupé par les conséquences du harcèlement et du cyberharcèlement.Keystone

ATS

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9 octobre 2024 à 13:03

Temps de lecture : 1 min

Le postulat a passé la rampe par 77 voix sans opposition et 1 abstention. Cosigné par 21 élus et émanant de la députée verte Liliane Galley et de son collègue centriste Marc Pauchard, il était soutenu par le Conseil d’Etat, représenté par le ministre de la santé et des affaires sociales Philippe Demierre.

L’administration devra maintenant produire un rapport sur la question. Le gouvernement a affirmé vouloir renforcer ou compléter les mesures déjà prises pour protéger les victimes face à la menace du harcèlement et du cyberharcèlement, voire en établir de nouvelles. Il entend également coopérer avec les acteurs concernés.

Le foyer n’est plus un lieu sûr

«Si les chiffres du harcèlement scolaire sont stables, ceux touchant le cyberharcèlement sont en constante augmentation», rappelle l’exécutif dans sa réponse. A cause de la connectivité continue offerte par internet, «pour les victimes de cyberharcèlement, le foyer n’est bien souvent plus considéré comme un espace sécurisé».

C’est pourquoi le Conseil d’Etat estime qu’il est indispensable de «mener une analyse des différentes mesures en vigueur dans les divers milieux et de développer une stratégie cantonale coordonnée et cohérente».