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Canton

Parkings payants en vue à Mont-Vully

La commune de Mont-Vully présente un nouveau concept de stationnement

Le territoire de la commune de Mont-Vully possède 600 places de parc.

Natasha Hathaway

Natasha Hathaway

23 juin 2022 à 22:54

Temps de lecture : 1 min

District du Lac » Exit les parkings gratuits à Mont-Vully: c’est le souhait des autorités de cette commune très prisée par les touristes. L’exécutif souhaite rendre tous les parkings payants et à durée limitée sur son territoire. Les tarifs pourraient atteindre 3 francs de l’heure au maximum.

Le nouveau concept de stationnement, toujours en cours d’élaboration, a été présenté récemment à environ 70 personnes lors d’une séance d’information publique dont l’accès a été, dans un premier temps, interdit aux médias. L’objectif? «Sonder la population et tenir compte des remarques des citoyens présents», indique le syndic Guy Petter. Un concept qui devrait être soumis pour approbation à l’assemblée communale en décembre, tout comme le règlement sur le stationnement public.

Sous pression

A l’origine de ce projet, en réflexion depuis plusieurs années: la saturation de certains parkings durant les week-ends de beau temps et la période estivale, en raison de la forte présence de touristes.

D’après l’étude réalisée par un bureau d’ingénieurs mandaté par la commune, les 600 places de stationnement à Mont-Vully répondent à la demande des habitants et des visiteurs. Toutefois, comme le souligne le syndic, «il faut tenir compte de la forte variation entre l’occupation des parkings du bord du lac et ceux qui offrent plus de places mais sont excentrés». En effet, les parkings du Plan-Châtel (Mont-Vully), de la Jordilla (Lugnorre) et du centre sportif du Chablais (Sugiez) sont peu fréquentés en raison de leur localisation, plus loin des attractions touristiques. En revanche, les secteurs de Praz, de Môtier et de Sugiez sont plus occupés voire saturés.

Afin de mieux répartir l’occupation des parkings, les autorités communales ont opté pour une gestion de l’ensemble du stationnement au niveau de la durée et des tarifs. «Nous ne voulons pas créer de parkings supplémentaires mais nous réapproprier ceux qui existent déjà», note Guy Petter.

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