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RDC. Près de 900 cas de viols en RDC en deux semaines

Près de 900 cas de viols ont été relayés en deux semaines début février auprès des acteurs humanitaires dans l’est de la RDC, selon l’ONU. L’organisation a demandé mardi aux autres Etats de protéger les réfugiés fuyant le conflit.

Les rebelles du M23 ont provoqué la fuite de centaines de milliers de personnes de l’est de la RDC (archives).KEYSTONE/AP/BRIAN INGANGA

ATS

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Aujourd’hui à 11:11, mis à jour à 11:46

Temps de lecture : 1 min

La situation sécuritaire «continue de se détériorer», a affirmé à la presse à Genève le directeur adjoint de la protection internationale au Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), Patrick Eba. Outre les violences sexuelles, les pillages et les destructions d’habitations se poursuivent.

Moins de 20’000 personnes seulement parmi plus de 400’000 il y a quelques semaines restent dans les camps de déplacés autour de Goma. Des centaines de milliers sont rentrés dans leurs communautés où les infrastructures ne sont pas prêtes à absorber cet afflux, à la demande des rebelles M23 qui contrôlent désormais l’est du pays.

Plus de 61’000 Congolais se sont aussi réfugiés au Burundi. M. Eba ajoute que les habitants de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) qui fuient mais aussi les ressortissants congolais qui se trouvent dans d’autres doivent être protégés conformément au droit international.

La semaine dernière, la Première ministre congolaise Judith Suminwa Tuluka avait dit à Genève que plus de 7000 personnes ont été tuées depuis début janvier dans l’est de la RDC, dont des milliers ont été enterrées sans avoir été identifiées. Environ 3000 d'entre elles au total sont décédées à Goma, reprise en janvier par les M23.

L’ONU a dénoncé des exécutions sommaires d’enfants, notamment à Bukavu. Et elle redoute encore une propagation des violences dans toute la région.