Réunis dimanche à Londres, les Européens font corps comme jamais pour résister à la menace russe, si possible avec les Etats-Unis. Un signal fort après l’agression verbale sidérante de Donald Trump et J. D. Vance à l’égard de Volodymyr Zelensky.
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2 mars 2025 à 21:29, mis à jour à 21:58
Le contraste d’une rive à l’autre de l’Atlantique était saisissant ce week-end. L’accueil chaleureux réservé samedi à Londres par Keir Starmer au président ukrainien Volodymyr Zelensky tranchait sans commune mesure avec l’humiliation en public que ce dernier a subie le jour précédent à Washington. Très actif ces dernières semaines, le premier ministre britannique rejoint Emmanuel Macron à la tête de cette «ligue européenne pour la défense du monde libre» qui s’est réunie dimanche. Les alliés de Kiev ont resserré les rangs comme jamais, s’engageant à faire plus en matière de défense face à la menace russe, au moment où les Etats-Unis sont prêts à retirer leur parapluie militaire.
Donald Trump a fait sauter une alliance sécuritaire vieille de 80 ans avec l’UE, en passant dans le camp de Poutine. La fin de ce parrainage doit pousser les Européens à trouver d’autres partenaires, estime Dominique Moïsi, conseiller à l’Institut Montaigne. La réconciliation de circonstance avec la Russie pourrait même intégrer la Chine dans une triple alliance impérialiste.
