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Opinion. «Dividendes de l’adhésion» vingt ans après


Paul Dembinski directeur de l'Observatoire de la finance, professeur à l'Université de Fribourg

Paul Dembinski directeur de l'Observatoire de la finance, professeur à l'Université de Fribourg

20 juin 2024 à 10:53

Temps de lecture : 3 min

Le 1er mai 2004, voici vingt ans, l’Union européenne s’ouvrait à dix nouveaux membres, tous (sauf Chypre et Malte) issus du glacis soviétique parti en éclats quinze ans plutôt. En cette nuit mémorable, l’UE – et avec elle tout le continent – changeait de physionomie politique et démographique en passant de 380 à 456 millions d’habitants. L’«acquis communautaire» a été le premier bienfait du rapprochement avec l’Union pour les pays sortant de l’ère soviétique avec un appareil juridique et institutionnel totalement inadapté aux défis de la démocratie et de l’économie de marché. En proposant des principes et solutions institutionnelles éprouvés, l’acquis communautaire a balisé le chemin de la transition. Il s’agit d’un apport immatériel aux nouveaux membres, souvent passé sous silence, mais dont la valeur ne saurait être sous-estimée, même s’il y a eu des échecs, comme en témoignent les cas de la Hongrie et, dans une moindre mesure, de la Pologne.


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