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Opinion. Dividendes de la paix: la fin d’un mirage


Paul Dembinski, directeur de l'Observatoire de la finance, professeur à l'Université de Fribourg

Paul Dembinski, directeur de l'Observatoire de la finance, professeur à l'Université de Fribourg

25 avril 2024 à 11:45

Temps de lecture : 3 min

Le Traité de l’Atlantique nord a été signé le 4 avril 1949, il y a septante-cinq ans, deux ans après le Plan Marshall qui devait aider la reconstruction rapide de l’Europe et la remise en état de son économie, détruite par la longue guerre. Dans la conception initiale des Etats-Unis, l’alliance militaire n’était pas prévue, car le Plan Marshall se voulait inclusif et tendait la main aux prétendues démocraties populaires de l’Europe de l’Est nouvellement créées. Après quelques hésitations, Moscou enjoignait à ses satellites de rejeter l’offre américaine et de couper les ponts. A partir de là, la rupture politique au cœur de l’Europe était consommée et devait recevoir une réponse sous forme de dissuasion militaire. C’est bien la raison d’être de l’Otan.


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