Nicolas Galley, député UDC, Ecuvillens
13 septembre 2024 à 12:00
Les initiatives «eau potable propre», «pour une Suisse sans pesticides» et maintenant «biodiversité» ont un titre enchanteur, qu’au premier regard on ne refuserait pour rien au monde. Elles ont également un autre point commun: elles sont dangereuses. Oui, oui, dangereuses. Je combats donc et rejette fermement cette initiative, tout comme ses prédécesseures.
L’agriculture a depuis des décennies compris les enjeux de cette biodiversité. Ce n’est pas en venant voler des terres agricoles cultivables que la biodiversité va être améliorée. Pire, c’est notre capacité à produire notre nourriture qui va être péjorée. Si nous importons aujourd’hui une majeure partie de notre consommation, imaginez lorsque les agriculteurs se verront privés de près d’un tiers de leur surface de travail. La Constitution fédérale prévoit pourtant à l’article 104a «l’approvisionnement de la population en denrées alimentaires». Cette initiative va à l’encontre de ce principe.
C’est également la volonté de 68% des votants qui ont accepté la production d’une électricité plus propre et plus locale qui va être mise à mal. Il y a un nombre important de votations passées qui pourraient être remises en cause. C’est pour ces raisons que je rejette cette initiative.
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