Jacques Pochon, Bulle
6 août 2024 à 11:50
Nous vivons une période inquiétante de repli sur soi. Conséquence, un monde fractionné et divisé, comme l’indique votre Opinion (25.7), «Gouvernance mondiale, quo vadis?» J’ai aussi apprécié le Mot de la fin d’Angélique Eggenschwiler, «Personne n’a jamais gagné la guerre» (16.9.2022). Je me souviens du slogan des années 1960: «Plus jamais la guerre», après celle du Vietnam. Les défis globaux se multiplient et nécessitent des réponses concertées entre tous les Etats, car il est évident que nous vivons dans un monde globalisé.
La Société des nations, puis l’Organisation des Nations Unies ont permis un réel progrès vers l’unité et le règlement des conflits. Il faudrait renforcer le pouvoir de l’ONU en abolissant ce fameux droit de veto, qui empêche tout règlement des conflits. Penser à une gouvernance où chaque pays aurait une voix et où les décisions se prendraient à la majorité. Ensuite bien sûr respecter cette décision et la mettre en pratique. Agir avec fermeté et dans l’unité contre tout gouvernement qui déclencherait une guerre. J’approuve la phrase finale de la même Opinion: «L’espoir demeure donc d’un monde meilleur plus apaisé, gommant les frontières de races, religions et d’idéologies.»
La réponse n’est-elle pas dans cette déclaration d’Abdu’l-Baha? «Le monde a le plus grand besoin de paix internationale. Jusqu’à ce qu’elle soit établie, le genre humain n’atteindra ni au calme, ni à la tranquillité. Il est nécessaire que les nations et les gouvernements organisent un tribunal international, auprès duquel toutes les disputes et différends seront déférés. La décision de ce tribunal sera sans appel.» S’unir ou périr, un adage bien actuel.
Le syndrome helvétique, très répandu chez les députés: s’occuper de trois fois rien, et de multiples façons, quelque vent administratif, suivant les saisons. Inutile de dresser la liste de ces enfantillages, en commençant par le respect ou non de la sa...
