Roméric Prohaszka, Saint-Antoine
20 juin 2024 à 10:53, mis à jour à 18:34
La réapparition d’un parti communiste en Suisse m’inquiète profondément. Le communisme, responsable de tant de souffrances et de violations des droits humains durant le siècle dernier, ne devrait pas trouver sa place dans notre pays. Voir cette idéologie revenir sur le devant de la scène devrait nous obliger à réfléchir aux dangers qu’elle représente.
Le communisme et le nazisme, deux doctrines totalitaires, ont causé des ravages. Le communisme, malgré ses promesses d’égalité et de justice, a conduit à des régimes dictatoriaux responsables de millions de morts et de la suppression des libertés. Le nazisme, avec sa suprématie raciale, a perpétré l’Holocauste et plongé l’Europe dans une guerre dévastatrice. Ces idéologies incarnent la tragédie de la terreur et de la déshumanisation.
En Suisse, un pays de paix et de démocratie, l’émergence d’un parti communiste doit être perçue comme un signal d’alarme. Mon inquiétude est d’autant plus grande que mon grand-père a été témoin des affres de la révolution hongroise de 1956. Il y a perdu son frère ainsi que son meilleur ami et a regretté d’avoir fui sa patrie tout au long de sa vie. Le devoir de mémoire nous impose de ne jamais oublier les leçons de l’histoire. Nous devons rejeter toute résurgence de ces idéologies destructrices. Préservons notre héritage de liberté et de démocratie et refusons catégoriquement le retour de spectres politiques qui ont déjà tant coûté à l’humanité.
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