Fabrice Castella, Fribourg
Aujourd’hui à 00:17
La fermeture de plusieurs services de l’hôpital de Riaz a choqué en Gruyère, notamment la médecine interne (lire La Liberté du 6 février, «Inquiétudes en Gruyère sur l’avenir de l’hôpital de Riaz»). Il est cependant très étonnant de constater que les Gruériens et Gruériennes ne semblent absolument pas faire de liens entre la fermeture partielle de l’hôpital de Riaz et le positionnement politique de leur région.
L’UDC s’est réjouie de cette fermeture. Le PLR la soutient. C’est la majorité actuelle du Conseil d’Etat et du Grand Conseil (Centre, PLR, UDC) qui a imposé des restrictions budgétaires à l’hôpital public. Ce sont ces restrictions qui font que l’hôpital de Riaz diminue ses capacités.
Or, le district de la Gruyère vote fortement pour ces trois partis. Il serait temps d’assumer ce choix, et finalement de s’en prendre à sa manière d’élire. La population gruérienne a indirectement permis la fermeture de services de son hôpital. C’est à se demander si une réflexion est faite avant les élections. Je pense qu’il faut que la Gruyère assume son vote ou alors vote différemment la prochaine fois. C’est ça, être adulte.
L’électorat en Sarine est bien moindre pour la majorité du Grand Conseil. On peut donc trouver légitime que le site de Fribourg soit épargné.
A l’époque où j’étais adolescent, dans certaines familles, les enfants devaient vouvoyer leurs parents, car selon eux, c’était un principe familial destiné à se faire respecter au sein de la société. Et lorsque l’on était puni à l’école, il y avait reb...
