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Courrier des lecteurs

A propos des ados et du respect


Gérard Bourquenoud, Fribourg

Gérard Bourquenoud, Fribourg

Aujourd’hui à 12:19

Temps de lecture : 2 min

A l’époque où j’étais adolescent, dans certaines familles, les enfants devaient vouvoyer leurs parents, car selon eux, c’était un principe familial destiné à se faire respecter au sein de la société. Et lorsque l’on était puni à l’école, il y avait rebelote à la maison.

A l’heure actuelle, même le corps enseignant est confronté, au quotidien, à maintenir l’ordre et la discipline en classe, sans vouloir mettre tous les élèves dans le même panier. Il s’agit en effet d’une infime partie d’adolescents qui n’a aucune considération pour les parents et les enseignants. Et pourtant la mixité passe par le respect.

Un membre de l’Académie française avait écrit: «On façonne les plantes avec la culture, les hommes par l’éducation. Sans cette qualité morale et cette pédagogie, la vie de l’être humain risquerait de devenir une dangerosité publique.» Et un ancien ministre français de l’Education nationale d’ajouter que: «L’éducation est la responsabilité des parents, l’instruction est celle de l’Etat.»

Une ligne morale, semble-t-il, est donc souhaitée, comme la grammaire de la politesse et du comportement, m’a précisé un professeur de collège qui estime que la conduite exemplaire de la majorité de la jeunesse d’aujourd’hui pourrait éventuellement contribuer à changer l’état d’esprit de la minorité violente. Une conception de la vie qui peut se traduire par ces mots: «Le bien ne fait pas de bruit, mais le mal ne fait pas de bien.»