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Robert Ayer, Rossens
26 août 2024 à 12:02
Il y a presque cent ans, un grand homme de paix, Martin Luther King disait que nous avions le choix entre la coexistence non violente et l’anéantissement violent et qu’il était temps de choisir et d’agir. Depuis, ceux à qui a été confiée la mission de présider au destin du monde ont plutôt œuvré à son anéantissement. Et ceux qui sont aujourd’hui aux commandes prétendent que le seul moyen de préserver la paix, c’est d’investir massivement dans l’armement.
Il n’y a pas de doute, nous sommes confrontés à une crise majeure qui nous laisse désorientés par un risque de guerre généralisée, par l’affaiblissement de l’Europe, l’accélération ingérable des changements technologiques et climatiques et le recul de la foi. Dominés par l’anxiété, l’émotion, l’indignation, les hommes ne sont plus capables de choix rationnels. Il ne s’agit pourtant plus de se sauver soi-même, mais bien de sauver ce monde devenu si fragile. Fragilité politique, écologique, alimentaire et sanitaire.
Que peut-on faire pour ne pas céder au désespoir? Œuvrer au bien vivre ensemble, mettre fin au chacun pour soi, faire tomber les murs de toutes ces idéologies assassines et ces économies meurtrières, s’affranchir de l’emprise qu’exerce une panoplie d’extrémistes. Se battre pour la justice, défendre sans relâche la fraternité. Et pour envisager un avenir encore un brin radieux pour ce pays, mettre fin à ces alliances de la carpe et du lapin à but uniquement électoraliste et réunir les forces du centre, de la droite et de la gauche modérées, telles qu’elles furent au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour défendre une certaine idée de la liberté et de la solidarité.
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