Partager
Gilles Barras, Farvagny-le-Grand
24 août 2024 à 00:00
Le 22 septembre prochain, nous sommes appelés à voter sur la réforme de la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle (LPP). Le point principal de cette réforme est la baisse du taux de conversion. Cela signifie que pour chaque franc versé, la rente garantie par la caisse de pension serait moins élevée. Le Conseil fédéral lui-même parle de baisse de rentes pouvant aller jusqu’à 3200 francs par an. Si quelqu’un fait des bonnes affaires avec le 2e pilier, ce sont les caisses de pension et surtout la place financière qui s’est constituée un business plutôt juteux autour de nos retraites.
Au cours des dix dernières années, les coûts de gestion du système ont doublé, passant de 4 à 8 milliards de francs par année! Ce sont là les chiffres officiels de la Confédération. Ces frais administratifs élevés coûtent chaque année 1450 francs à chaque personne assurée. Au lieu d’alimenter les rentes, cet argent va dans les poches des gestionnaires et des financiers. C’est pourquoi le 22 septembre je voterai non à cette nouvelle attaque orchestrée contre les travailleuses et les travailleurs de notre pays.
Un papa de deux enfants, divorcé, dans La Liberté du 11 septembre: «J’attends qu’ils partent pour pleurer.» Pourtant il y a l’aide sociale. Et, elle devrait être utilisable comme une route ou une subvention. Nous payons des impôts pour les ...
