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Courrier des lecteurs

Peu de coiffeurs professionnels


Gérard Bourquenoud, Fribourg

Gérard Bourquenoud, Fribourg

7 juin 2024 à 00:00

Temps de lecture : 2 min

Dans la campagne fribourgeoise, particulièrement dans certaines régions, les coiffeuses et les coiffeurs ne sont pas légion, alors qu’en ville de Fribourg, en particulier au boulevard de Pérolles, ils sont si nombreux qu’ils peuvent presque se donner la main. Mais combien sont-ils de professionnels qui exercent ce métier?

De moins en moins, car depuis quelques années, la plupart des salons sont exploités par des étrangers qui effectuent ce travail pour un montant qui soulage le porte-monnaie, mais dont la coupe Messieurs ne donne pas toujours satisfaction. Et pourquoi? Parce que ces gens se sont lancés dans la coiffure sans aucune formation pour tenter de gagner leur pain quotidien.

Le nombre de salons où le personnel a acquis une formation digne de cette branche professionnelle peut être compté sur une main. Ceux-ci font l’effort de mettre l’accent sur l’accueil et la qualité du travail, même si parfois des salons que l’on dit professionnels ont de la peine à recruter du personnel qualifié. Cela est-il dû au salaire ou au manque d’intérêt pour ce métier? Il existe pourtant des écoles à cet effet, mais les jeunes Suisses se font, semble-t-il, de plus en plus rares à choisir cette activité.

Pour l’anecdote, plusieurs personnes dont le soussigné ont été surpris de constater, dans certains salons, que la coupe à peine terminée, la coiffeuse ou le coiffeur vous attend à la caisse, alors que le tablier se trouve encore sur les épaules du client.


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