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Flavio Bortoluzzi, député, prés. groupe UDC, Montilier
12 septembre 2024 à 10:47
Le vote sur les caisses de pension du 22 septembre concerne une révision complexe de l’assurance sociale. Les opposants, notamment les syndicats et les partis de gauche, avancent des arguments souvent incompréhensibles pour les experts. La révision se concentre sur deux points essentiels: d’une part, elle prend en compte l’augmentation de l’espérance de vie, le capital commun des employés et des employeurs sur le compte de prévoyance doit suffire pour des rentes plus longues. D’autre part, elle reflète les changements dans les comportements de travail, en améliorant l’assurance des employés à temps partiel et des multi-employés.
Environ 80% des assurés actuels ne sont pas ou peu touchés, car leurs caisses de pension vont au-delà du minimum légal. Le taux de conversion, qui détermine le montant de la rente, passe de 6,8 à 6%. Cela concerne environ 15% des assurés minimalement couverts, qui verraient leur rente diminuer de 11%. Pour compenser cela, des suppléments forfaitaires sont prévus pendant les quinze premières années.
Les coûts annuels de 800 millions de francs seront couverts par le fonds de sécurité. La révision vise à maintenir les prestations et à mieux protéger les bas salaires grâce à un deuxième pilier renforcé. C’est un développement socialement judicieux que je soutiendrai par un oui le 22 septembre.
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