Joseph Trüeb, cons. général Les Verts, Estavayer-le-Lac
Aujourd’hui à 12:58, mis à jour à 13:59
Les sondages annoncent que l’initiative environnementale des Jeunes Verts bat de l’aile… mais durant ce temps, c’est notre planète qui souffre au détriment de l’homme. Car oui, je ne me fais pas de soucis pour la nature, elle s’adaptera. C’est l’homme qui ne survivra pas aux chaleurs et aux manques de biodiversité.
Depuis 1972, et la publication du rapport Meadows, on sait que l’on va dans le mur. Ce rapport prédit notamment un avenir inquiétant au niveau croissance et annonce, si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, des catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique de plus en plus désastreuses pour l’homme et ses infrastructures. Ça fait cinquante ans que l’on ne fait pas grand-chose et la réalité nous rattrape gentiment. Alors oui, on peut continuer à fermer les deux yeux, se boucher les oreilles et continuer nos habitudes, mais la planète va nous montrer très rapidement les limites, et là ça ne sera pas volontaire ni planifié, mais forcé par les événements, qui ne seront pas toujours contrôlables, n’en déplaise à ceux qui cherchent à nous exporter sur Mars.
L’initiative ne demande pas des choses impossibles et utopiques. La transformation écologique est un avantage aussi pour l’économie. D’ailleurs, de nombreuses entreprises, comme Kuhn Rikon, Sigg, les machines à café Jura, les Auberges de jeunesse suisses, l’entreprise de construction durable Kästli Bau, etc., sont déjà sur la bonne voie et montrent que c’est possible. Le choix est simple: voulons-nous nous préparer ou laisser faire et subir?