Simon Zurich, député PS, Fribourg
4 septembre 2024 à 11:10
Durant des dizaines d’années, la plupart des élus politiques du monde entier ont ignoré les alertes des scientifiques sur le réchauffement climatique. Ils se sont reposés sur les études manipulées que brandissait l’industrie pétrolière pour empêcher le virage vers les énergies propres. Avec les conséquences que nous connaissons aujourd’hui: le réchauffement climatique est une réalité qui tue. Et qui nous coûte extrêmement cher, car nous avons tardé à agir. Aujourd’hui, ces mêmes scientifiques tirent la sonnette d’alarme face à la crise de la biodiversité. La base de notre vie sur Terre disparaît à vitesse grand V.
Ce sont des prestations que la nature nous offre, comme la pollinisation, la fertilité des sols, la filtration de l’eau potable, qui sont en danger. Les scientifiques sont clairs là-dessus: notre nature est menacée et les mesures actuelles ne suffisent pas pour inverser la tendance. D’après le Conseil fédéral, si nous continuons ainsi, ce sont 14 à 16 milliards de francs (!) que la crise de la biodiversité coûtera à la Suisse d’ici vingt-cinq ans.
Le Parlement fédéral a rejeté un contre-projet pourtant raisonnable du Conseil fédéral. Avec l’initiative biodiversité, nous avons la possibilité de prendre les mesures nécessaires pour sauver notre belle nature suisse. Le 22 septembre prochain, je dirai oui à la biodiversité pour ne pas répéter les erreurs du passé.
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