Gilles Boucher, Givisiez
19 décembre 2024 à 11:41, mis à jour le 23 décembre 2024 à 14:26
Je réagis à la lecture du courrier de Mme Campiche, de Fribourg (La Liberté du samedi 14 décembre), à propos des célébrations de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Oui, ce fut une cérémonie grandiose, à l’image de cet édifice et de l’impact que l’incendie a déclenché à travers le monde. Oui, ce fut fastueux et magique, mais également émouvant.
Oui, le président Macron s’est glorifié d’avoir relevé le pari de sa reconstruction en seulement cinq ans. Oui, la France a pu démontrer le talent de ses bâtisseurs et de ses artisans comme elle a pu le faire pour l’organisation des derniers Jeux olympiques.
Ne mélangeons pas l’imbroglio de la politique française avec un événement aussi exceptionnel que la réouverture de Notre-Dame de Paris. En cette circonstance, Emmanuel Macron a pleinement assumé son rôle de chef de l’Etat. Le réduire à un sobriquet tel que roitelet ou l’affubler d’un dénigrant «Manu» relève d’un humour potache déplacé. N’en déplaise à Mme Campiche, la France reste un grand pays et les Français sont profondément attachés à leur patrimoine. Il me tarde de retourner à Paris pour admirer Notre-Dame rénovée.