Claude Brodard, député PLR, Essert
Aujourd’hui à 12:00, mis à jour à 14:13
J’ai 49 ans et j’ai eu à de nombreuses reprises recours aux soins des techniciennes et techniciens en radiologie médicale (TRM). Les interventions reçues ont toujours été d’excellente facture et je remercie ces professionnels. Les TRM se sentent aujourd’hui dévalorisés, sur le plan salarial, par leur employeur. Pourtant, avec des revenus annuels (hors indemnités) de 77 350 francs en début de carrière et 116 961 fr. en fin de carrière, je considère que la fonction, certes très utile, est bien payée.
Qu’on se le dise, ce niveau de rémunération est en effet très bon. Car si comparaison n’est pas raison, comment ne pas mettre en perspective les conditions salariales beaucoup plus modestes qui prévalent dans de très nombreux autres métiers? Notamment dans les professions où la pénibilité est très forte et/ou dans lesquelles les conditions de marché ne permettent pas l’attribution de salaires importants. On peut par exemple citer les métiers dans le secteur primaire (agriculture), dans le second œuvre, le génie civil, la vente et dans de nombreux domaines de services (tourisme, restauration, nettoyage, etc.).
Déconnectés de la réalité du terrain, le Syndicat des services publics (SSP), M. Zurkinden en particulier, et de nombreux politiciens de gauche se trompent de combat. Pire, en incitant les TRM à faire grève, ils desservent les intérêts du personnel de santé et ceux de l’Hôpital fribourgeois (HFR) et prennent en otage de nombreux patients fribourgeois. Nos employés d’Etat méritent sans aucun doute d’être défendus d’une manière plus objective et plus juste.