Romain Pilloud, Marsens
Aujourd’hui à 12:02
J’ai lu très attentivement l’article sur le projet pilote de consensus parental (La Liberté du 28 janvier). Et c’est particulièrement réjouissant qu’un projet de ce type soit enfin mené dans notre canton. Les séparations avec enfants peuvent être tellement brutales et traumatisantes qu’il faut introduire un modèle d’intervention de ce type qui a largement fait ses preuves à l’étranger. Malheureusement, tous les avocats qui interviennent dans les séparations n’ont pas une spécialisation en droit de la famille.
Une part encore beaucoup trop importante de cette corporation continue de penser que les séparations sont des affaires à gagner. On considère qu’il y a une partie adverse qu’on peut attaquer par tous les moyens. Les procédures qui peuvent s’éterniser pendant des années sont dues en grande partie à leur attitude offensive.
Tout ça peut avoir des effets dévastateurs sur les enfants et les parents en conflit. Plutôt que d’apaiser les choses et de trouver des solutions, ces pratiques encombrent les tribunaux et rémunèrent des professionnels ne pratiquant pas des tarifs abordables. Autour des 300 francs de l’heure… hors TVA. Ou alors le fardeau est supporté par l’Etat via l’assistance judiciaire qui peine à récupérer son dû dans notre canton.
Cette corporation sait plus que toutes autres faire valoir ses intérêts. En appliquant une règle que bien d’autres professions n’ont pas le privilège d’appliquer et qui consiste à faire payer à l’avance ses clients par une règle dite «impérative». Que cette corporation fasse son introspection pour le bien des parents et des enfants confrontés à la séparation.
J’ai 49 ans et j’ai eu à de nombreuses reprises recours aux soins des techniciennes et techniciens en radiologie médicale (TRM). Les interventions reçues ont toujours été d’excellente facture et je remercie ces professionnels. Les TRM se sentent a...
