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Courrier des lecteurs

Courrier des lecteurs. Les oiseaux se font plus rares…


Michel Beaud, prés. Cercle ornithologique de Fribourg, Ecuvillens

Michel Beaud, prés. Cercle ornithologique de Fribourg, Ecuvillens

13 septembre 2024 à 12:00

Temps de lecture : 2 min

Ce n’est pas une révélation en cette période de votation: l’état de santé de la nature se calcule, entre autres, selon la diversité des espèces animales ou végétales qui y vivent. Le siècle dernier a vu disparaître de nos régions de nombreuses espèces telles que le grand coq de bruyère, la perdrix grise, le hibou petit-duc, etc. Le gypaète barbu ou encore la cigogne blanche sont à nouveau présents dans le paysage suisse grâce à des programmes de réintroduction.

D’autres espèces, moins connues du grand public mais tout aussi importantes, sont sur le déclin. Le pipit des arbres, le tarier des prés ou encore l’alouette des champs paient un lourd tribut. Par exemple, il ne subsiste plus que de 23% à 50% des effectifs d’alouettes des champs en zone agricole selon les régions par rapport aux années 1990. Il est encore possible d’inverser cette tendance, comme cela a été mis en évidence en favorisant la biodiversité dans les grandes cultures notamment dans le Seeland. Il est primordial de se doter de moyens supplémentaires afin de freiner ce recul alarmant et de donner une chance à la nature.

De plus, les entreprises agricoles et forestières ainsi que celles qui sont actives dans l’aménagement des cours d’eau ou du patrimoine naturel ainsi que l’approvisionnement du pays seront les principaux bénéficiaires d’un oui. Je voterai oui le 22 septembre prochain en faveur de la faune, de la flore et de l’agriculture.